تداعيات اعتصام فلاحى سمادون منوفية ضد عصابات السطو على الأراضى:
On October 13-18th 2008
Dear Participants of the World Social Forum for Alternatives, On behalf of the Solidarity Committee with Agrarian Reform Farmers of Egypt, we would like to thank the organizers of this Forum for inviting us. We express our gratitude especially to the Venezuelan people and leadership who are hosting this Forum, at a time in which our enemies have besieged us and have closed all paths, except one – the path of resistance.We all know that the agrarian question is complex. It is composed of many rings and each ring has many details. In discussing the agrarian question the focus should not be on the rings side-by-side, because in every national and international issue there is a main ring that represents the core of the problem, while the other rings are less important. Breaking the main ring means solving a huge part of the problem. Then, dealing with the other rings becomes easier.
The name of this Forum which has brought us together in Venezuela is the World Social Forum for Alternatives. Here we must realize that alternatives can not be achieved without identifying the current situation of farmer activism around the world. Identifying their situation includes their political consciousness and organization, and thus, the level of resistance by which they are waging their battles against local and international exploiters. In short, we must start from this point (identification of the level of resistance) in order to come up with real alternatives. Dear participants, if people walk in one direction, they create a way. And a road of one thousand miles starts with one step. Thank you all and see you again,
our committee email: egyptianpeasantsolidarity@gawab.comour committee website: tadamon.katib.orgmy email: sakrbash@yahoo.com. And: Basheer_sr@gawab.com
Contribution du Comité de solidarité avec les paysans de la réforme agrair Egypte
Au Forum Social pour les alternatives (Caracas, Venezuela, 13-18 octobre 2008
Messieurs, Mesdames, membres du Forum social mondial pour les alternatives,
– Au nom du Comité de solidarité avec les paysans de la réforme agraire en Egypte, je remercie les organisateurs de ce Forum de nous avoir invités, et je salue en particulier le peuple vénézuélien et ses dirigeants qui accueillent ce Forum, organisé au moment où nos ennemis nous encerclent et ont bloqué toutes les portes de sortie, ne nous laissant qu'une seule voie pour continuer dans la vie: celle de la résistance.
– Nous savons tous que la question paysanne est une question complexe, constituée de nombreux maillons, dont chacun compte de menus détails.
Discuter cette question ne peut se faire en discutant de ces maillons parallèlement; dans toute question nationale ou internationale, il y a un maillon principal qui constitue le nerf du problème, auquel tous les autres maillons sont liés. Casser –ou trouver une solution au- maillon principal permet de régler la partie la plus importante de la question; l'on peut ensuite plus facilement traiter des autres maillons plus petits qui y sont liés.
– Concernant la question paysanne, le conflit actuel entre les multinationales du secteur agricole et les paysans pauvres, les petits et moyens paysans, constitue le maillon principal. Les autres questions, comme le biocarburant, la réforme agraire, l'atteinte aux équilibres écologiques et à la diversité biologique, la déforestation et le commerce des produits agricoles et des équipements nécessaires à la production agricole, etc, sont des maillons plus petits liés au maillon principal, qui est, plus précisément, la nature et les instruments du conflit entre ces entreprises et les paysans.
– La première partie en conflit (les multinationales) est forte, riche, organisée, armée, capable de changer ses plans, ses instruments, ses méthodes et ses armes, tandis que la deuxième partie (les paysans), c'est tout le contraire.
– Les paysans dont nous parlons sont les paysans du Nord et les paysans du Sud. Les batailles qu'ils mènent contre ces multinationales sont une bataille commune, une seule et même bataille et non pas deux batailles. C'est la raison pour laquelle ils doivent la gérer ensemble. Cela ne peut se faire sans une stratégie commune, des plans complémentaires d'un côté.
– de l'autre, malgré les acquis réels qu'ont obtenu les paysans dans le Nord, que ce soit en terme de présence dans les syndicats, de libertés démocratiques, de soutien économique à certaines cultures agricoles, l'équilibre des forces internationales dans le dernier quart de siècle penche toujours en faveur des multinationales, et on ne peut le redresser sans faire appel aux forces potentielles dans le front des paysans tout entier.
– L'on peut être certain que la plupart des forces potentielles des paysans se trouve dans les pays du Sud, au sens où si leur niveau de conscience s'élève, s'ils sont organisés, et s'ils sentent qu'il y a quelqu'un qui les soutient et se solidarise avec eux de l'étranger, cela se répercutera sur leurs résistances, ce qui rééquilibrera l'équilibre des forces international actuel en leur faveur.
– L'ennemi (les multinationales) utilisait les victoires obtenues face aux paysans du Sud et ce qu'il récupérait de leurs productions agricoles vendues en Europe pour affaiblir la résistance des paysans du Nord. Parce que la bataille de ces multinationales contre les paysans du Sud est plus facile que contre les paysans du Nord, pare que les paysans du Sud ne sont pas organisés, que leur conscience est limitée, ainsi que leur culture et leur expérience de lutte, à cause de la férocité de leurs dirigeants, dictateurs et égoïstes si on les compare aux dirigeants du Nord. Pour toutes ces raisons, il faut attirer l'attention sur la nécessité de combler ce trou qui représente un réel danger pour les paysans du Nord comme du Sud dans leur bataille contre ces multinationales.
– Il faut soutenir les paysans du Sud de toutes les manières possibles (politique, organisationnel, médiatique), pour les aider à continuer dans leur résistance contre leurs exploiteurs dans leurs pays, et contre les multinationales. Il faut que les organisations paysannes internationales jouent leur rôle et tissent des rapports économiques entre paysans du Nord et du Sud, en conformité aux intérêts des deux parties, en plus de leurs rôles traditionnels et de solidarité.
– Nous comparons le front des paysans du Sud à l'une des rives d'un fleuve, tandis que le front des paysans du Nord représente l'autre rive du fleuve de la résistance. Il faut que les deux rives soient au même niveau, ou à un
niveau rapproché pour que les eaux du fleuve aillent de l'avant pour faire face au navire de la mondialisation et l'empêcher d'avancer et d'attaquer.
– Chaque victoire obtenue sur l'un des fronts renforce et ranime le moral de l'autre front, et ainsi de suite. C'est ce que nous avons déjà dit lors de la conférence pour la souveraineté alimentaire en 2007 au Mali en Afrique. Il faut réaliser cela, élaborer des plans, préparer des instruments et des armes qui les transforment en réalité vivante, et non pas seulement en paroles dans les conférences et les Forums politiques.
– Nous sommes conscients que l'idée que nous exposons ici (sur le maillon principal dans la question paysanne et les maillons qui y sont liés) n'est qu'une idée théorique. Mais en discuter et trouver des points d'accord fera appel à des dizaines de détails et de choix qui ouvriront la voie à sa transformation en réalité vivante en attendant que nous trouvions la meilleure façon de l'appliquer.
– Une campagne contre le siège des paysans dans le Nord et le Sud (par l'augmentation des coûts de l'agriculture, la mainmise sur les terres des paysans pour les transformer en grandes propriétés basées sur l'agriculture intensive) n'aura pas les mêmes résultats ni la même influence selon qu'elle est organisée de manière dispersée ou de manière plus générale dans le cadre du slogan "une même bataille pour les paysans du Nord et du Sud contre les multinationales qui travaillent dans le domaine de la production et de la marchandisation des outils nécessaires à la production agricole).
Le rôle des conférences internationales ne doit pas être simplement médiatique, mais doit également permettre de mieux connaître la réalité des pauvres –parmi lesquels les paysans, et la possibilité qu'ils ont de résister, d'œuvrer sérieusement à soutenir cette résistance et élargir la bataille contre la mondialisation afin d'en faire une seule bataille.
Les batailles décisives dans l'Histoire de l'humanité se basent pour l'essentiel sur deux facteurs:
Le moral et les instruments adéquats pour la résistance. Chacun de ces deux facteurs joue un rôle important dans le réajustement de l'équilibre des forces. Lorsqu'un paysan de Colombie, de Corée ou d'Egypte se retrouve en présence d'autres paysans d'Asie, d'Europe, d'Afrique, et d'Amérique qui mènent la même bataille, cela lui remonte le moral et le pousse à continuer à résister; cela le pousse également à moderniser ses instruments de lutte et à trouver de nouvelles armes pour la bataille –et l'inverse est vrai.
Le nom de cette rencontre qui nous rassemble ici au Venezuela (le Forum social international pour les alternatives) nous impose à tous de réaliser que l'on ne peut trouver d'alternatives sans bien connaître les activités actuelles des paysans dans tous les pays du monde, que ce soit au niveau de la conscience ou de l'organisation, et donc le niveau de résistance avec laquelle ils mènent leurs batailles contre ceux qui les exploitent localement et internationalement.
Bref, il nous faut commencer par ce point: mieux connaître les divers niveaux de résistance pour pouvoir, ensuite, proposer de réelles alternatives.
Messieurs, Mesdames,
C'est en avançant ensemble dans la même direction qu'on se fraie notre chemin. Une longue route commence toujours par un pas.
Je vous remercie, et à bientôt.
Le Comité de solidarité avec les paysans de la réforme agraire, Egypte
————————————————————————————–
DISCURSO DEL COMITÉ SOLIDARIO
CON LOS CAMPESINOS DE LA REFORMA AGRARIA – EGIPTO
EN EL FORUM INTERRNACIONAL DE ALTERNATIVAS EN CARACAS, VENEZUELA
DURANTE EL PERIODO DEL 13 AL 18 DE OCTUBRE DE 2008
Estimada Audiencia,Señores miembros del Forum Internacional de Alternativas.A
nombre del Comité Solidario con los Campesinos de la Reforma Agraria en Egipto dirijo mi agradecimiento a los organizadores de este foro por habernos invitado a asistir. Un especial reconocimiento al pueblo venezolano y sus líderes anfitriones de este foro que viene en un momento en que se hace tensamente subrayado el asedio de nuestros rivales que nos cerraron todas las salidas y no nos dejaron más que un solo camino para supervivir que es la resistencia.Todos conocemos que la cuestión campesina es muy complicada y está formada por varias cadenas cada una de las cuales contiene muchos detalles. Discutir esta cuestión no se realiza mientras estas cadenas están contiguas o paralelas ya que en cada cuestión –nacional o mundial- hay una cadena principal que es el eje del problema con la que está relacionado el resto de las cadenas. Acabar con la cadena principal o solucionarla significa resolver la parte más importante de la cuestión lo que a posteriores facilita el tratamiento con el resto de las menores cadenas relativas.– En la cuestión campesina, la lucha actual entre las empresas globalizadoras del campo agrario y los campesinos pobres, menores y medianos es la cadena principal mientras que los otros temas tales como el combustible biótico, la Reforma Agraria, el desequilibrio Ambiental, la Diversidad Biológica, el Desarraigo de las selvas, el comercio de los productos agrícola y los instrumentos de la producción agrícola entre otras, son cadenas menores relacionadas con la principal que es precisamente la naturaleza y las herramientas de lucha entre estas empresas y los campesinos.– La primera Parte de la lucha (las empresas) es poderosa, rica, ordenada y bien defendida, capaz de cambiar sus planes, sus modos y armas mientras que la segunda Parte (los campesinos) son todo lo contrario.– Los campesinos a quienes referirnos son los del Norte y el Sur y las disputas que estalla cada uno de ellos no son dos sino es una sola y común. Por ello resulta muy necesario que dicha disputa se dirija juntamente por una sola mano que por un lado deberá tener una estrategia común y planes ordenados e integrados – Y por otro, a pesar de que los campesinos del Norte consiguieron reales ganancias por haber sido incorporados a organismos sindicales gozando de libertades democráticas además del apoyo económico dispuesto a algunos de sus cosechas agrícolas, el Balance del Poder Mundial se inclina favorablemente en el último cuarto de siglo a favor de las empresas globalizadoras, imposiblemente cambiable sin identificar los puntos de fuerza de la Parte campesina en su totalidad.– Es indudable que la mayor parte de los puntos de fuerza existen en los campesinos del Sur, es decir, si se desarrollan sus conocimientos, organizarlos y hacerles sentir de quien les apoya y solidariza desde fuera, se reflejará en su resistencia lo que abalanza el Poder Mundial a su favor.– El rival (las empresas globalizadoras) se vale de los resultados de la disputa que explota contra cualquiera de ellos para hacer frente al otro. Por ejemplo hace propicio su triunfo contra los campesinos del Sur recogiendo los productos agrícola y mercantilizarlos en Europa para enfrentar y debilitar la fuerza de los campesinos del Norte puesto que la disputa de tales empresas con los campesinos del Sur resulta más fácil que con los del Norte por ser los primeros no ordenados, de ingresos limitados, poco culturalizados y les faltan experiencia de luchas por la dictadura, la crueldad y egoísmo de sus mandatarios en comparación con los del Norte. Por todo ello, resulta necesario “cubrir este hueco” que representa un verdadero peligro a los campesinos del Norte y el Sur en su disputa contra las empresas. – Hay que respaldar a los campesinos del Sur con todo tipo de apoyo político e informativo a fin de ayudarles en mantener continúa la resistencia contra los sistemas políticos explotadores en sus países y contra las empresas globalizadoras. Se debe establecer Organizaciones Rurales Internacionales que desempeñen el papel de entretejer las relaciones entre los campesinos del Norte y los del Sur a favor del bien de ambos aparte de su convencional función tradicional y solidaria.– Comparamos la Frente de los Campesinos del Sur con una orilla de un río mientras que la Frente de los Campesinos del Norte como la otra orilla del río de la resistencia. Las dos orillas deberán tener el mismo nivel para que se empuje el agua del río interrumpiendo el paso y el ataque del barco de la Globalización. – Cada triunfo conseguido en una de las frentes da ánimos a la otra frente. Es un asunto que comentamos antes en la Conferencia sobre Soberanía Alimentaria en Febrero 2007 en Malí en África. Tenemos que prestar consideración a eso y empezar a elaborar los planes y preparar las herramientas y armas que lo hacen real y no sólo repetirlo en conferencias o foros políticos.– Estamos conscientes de que esta idea que planteamos (sobre la cadena principal de la cuestión campesina y las otras cadenas relacionadas) es un
a idea teórica pero discutirla y aprobarla aquí necesita una decena de detalles y alternativas para convertirla en realidad y lograr su mejor cumplimiento.– Por ejemplo excitar una campana contra los campesinos en el Norte y en el Sur ( a través de elevar los costos de la agricultura, privarlos de las tierras y convertirlas en fincas de grandes extensiones en las que se aplica el sistema de la agricultura "densa"). Iniciar esta campana así desordenadamente no tendrá iguales efectos y resultados equivalentes que pretenderla de manera más global bajo el lema de (una sola disputa de los campesinos del Norte y los del Sur contra las empresas profesionales en el área de producir y mercantilizar la producción agraria).– La misión de las Conferencias Internacionales no es sólo informativa sino que deberá dar a conocer de la realidad de los campesinos entre los cuales los campesinos y de sus posibilidades en la resistencia y el trabajo de apoyar dicha resistencia y ampliar la disputa contra la globalización. – En la Historia de la Humanidad las disputas sostienen principalmente en dos factores:– El espíritu moral y los adecuados instrumentos de la resistencia. Ambos juegan un papel eficaz en modificar el Balance del Poder. Contribuye en animarlo, empujarlo a continuar la resistencia, modernizar nuevas armas cuando un campesino en Colombia, en Korea o en Egipto siente que hay otros campesinos en Asia, Europa, África y América toman parte en la misma disputa. Lo contrario también es cierto.– El nombre de este foro que no aúne aquí en Venezuela (el Forum Social Internacional de Alternativas) nos impone tener en conocimiento que llegar a las adecuadas alternativas no se consigue sin conocer la situación actual de la actividad campesina, el nivel de la consciencia y del orden en todos los países del mundo y así el nivel de la resistencia que disponen en sus disputas contra los oportunistas locales y mundiales. – En resumen, tenemos que empezar desde este punto (reconocer el nivel de la resistencia) a fin de poder plantear las auténticas alternativas.– Estimada AudienciaSi un grupo de gente va hacia una dirección común… ellos hacen el camino… el camino de mil empieza con un paso.Les agradezco… hasta otra.
Correo electrónico del Comité: egyptianpeasantsolidarity@ gawab.comPágina web del Comité: tadamon.katib.orgMi correo electrónico: sakrbash@ yahoo.com & basheer_sr@gawab.com
شارك فى المنتدى عضو اللجنة بشير صقر
السادة الحضور .. أعضاء المنتدى الاجتماعى الدولى للبدائل
باسم لجنة التضامن مع فلاحى الإصلاح الزراعى بمصر أوجه الشكر لمنظمى هذا المنتدى على دعوتنا للحضور ، وأوجه تحية خاصة لشعب فينيزويلا وقادته الذين استضافوا هذا المنتدى ؛ الذى يأتى فى وقت اشتد فيه حصار أعدائنا لنا وسدوا أمامنا كل المنافذ ولم يتركوا لنا سوى طريق واحد للإستمرار فى الحياة .. هو طريق المقاومة.
· نعرف جميعا أن القضية الفلاحية قضية متشابكة ومعقدة وتتشكل من عديد من الحلقات ونعرف أيضا أن لكل حلقة منها كثير من التفاصيل الدقيقة.
ومناقشة هذه القضية لا تتم بمناقشة تلك الحلقات وهى متجاورة أو متوازية؛ لأنه فى كل قضية – قومية أو عالمية – توجد حلقة رئيسية تمثل عصب المشكلة.. ترتبط بها باقى الحلقات ، وكسر الحلقة الرئيسية ( أو حلها ) يعنى حل الجزء الأهم من القضية .. حيث يسهل التعامل بعدها مع بقية الحلقات الأصغر المرتبطة بها.
· وفى القضية الفلاحية.. فإن الصراع المحتدم حاليا بين الشركات العولمية العاملة فى المجال الزراعى وبين الفلاحين الفقراء والصغار والمتوسطين يمثل الحلقة الرئيسية، أما الموضوعات الأخرى كالوقود الحيوى والإصلاح الزراعى والإخلال بالتوازن البيئى وبالتنوع البيولوجى واجتثاث الغابات وتجارة الحاصلات الزراعية وتجارة مستلزمات الإنتاج الزراعى وغيرها فتمثل الحلقات الأصغر المرتبطة بالحلقة الرئيسية التى هى بشكل دقيق ( طبيعة وأدوات الصراع بين هذه الشركات وبين الفلاحين).
· وطرف الصراع الأول ( الشركات) قوى وغنى ومنظم ومسلح وقادر على تغيير خططه وأدواته وأساليبه وأسلحته؛ بينما الطرف الثانى ( الفلاحون) على العكس من ذلك.
· والفلاحون الذين نعنيهم هم فلاحوالشمال وفلاحو الجنوب.. والمعارك التى يخوضها كل منهما ضد هذه الشركات هى معركة مشتركة أو معركة واحدة وليست معركتان، لذلك لابد أن يديرا هذه المعركة وهذا ا
لم تنجح محاولات جهاز مدينة برج العرب فى تغيير معالم الأرض التى اعتدى عليها طوال الشهورالـ خمسة عشر الماضية والتى تخص فلاحى برج العرب. * كانت محكمة الإسكندرية قد قامت فى وقت سابق بإحالة الدعوى ( 7207 / 2004 م. ك) إلى خبير هندسى للكشف عن حقيقة ما يدعيه جهاز مدينة برج العرب 0 عن ملكيته للأراضى التى يتهمه الفلاحون بالاتيلاء عليها دون حق ) ، وحيث انتهى تقرير الخبير لصالح الفلاحين فقد دفع جهاز المدينة بعدم تطابق الأرض محل النزاع مع الخرائط المساحية مما حدا بالمحكمة لإعادة إحالة الدعوى لخبير آخر هو الخبير المساحى. · ومنذ بدأ الأخير مباشرة مهمته كان دور ممثل جهاز المدينة هو كسب الوقت وتأجيل بدء الجلسات لأسباب واهية بينما الحقيقة هى أنه يتيح للجهاز مزيدا من الوقت ليتمكن من استكمال تغيير معالم الأرض محل النزاع. · هذا وقد قدم الفلاحون للخبير المستندات التى تثبت حقهم فى الأرض وتوضح شروع جهاز المدينة فى تغيير معالم وطبيعة الأرض لتبدو أمام الخبير لحظة المعاينة وكأنها جزء من ممتلكات الجهاز، تتضمن المستندات ما يلى: – أحكام جنائية نهائية لصالح الفلاحين بعدم ثبوت ملكية ( جهاز المدينة) للأرض. – تقرير لخبير سابق يؤكد أن الجهة الإدارية (الجهاز) ليست لها أصول مساحية عن هذه الأرض فى خرائط المساحة، وأن مستندات الفلاحين هى التى لها أصول ضمن المراجع المساحية بهيئة المساحة. – عقد بيع رسمية بالأرض محل النزاع – المعتدى عليها من الجهاز – رسمية ومشهرة منذ عامى 1904 ، 1921 من محكمة الإسكندرية المختلطة. – محاضر شرطة لاعتداءات حديثة خاصة بالبيئة تتهم جهاز المدينة بإلقاء المخلفات والكهنة ومياه الصرف الصحى فى الأرض. – محاضر شرطة تتعلق بقيام جهاز المدينة بمد أسلاك الكهرباء على سطح الأرض لإنارة الأماكن التى تم الاعتداء عليها مما يعرض المارة والعاملين فى الأرض للخطر. – إنذارات رسمية لكل من وزير الإسكان ومحافظ الإسكندرية ورئيس جهاز مدينة برج العرب بوقف الأعمال المستحدثة ( الاعتداءات ) لحين الفصل فى الدعوى السابق الإشارة إليها . · وعلى الجانب الآخرلم يقدم جهاز المدينة أى مستند للمحكمة أو للخبير الهندسى ( السابق) أو الخبير المساحى القائم بمباشرة الدعوى حاليا. الأحد 14 سبتمبر 2008
مرة أخرى: عصابات السطو المنظمة على الأراضى
تروّع الزراع فى مطروح
أربعة لجان فنية تؤكد حق الزراع فى الأرض
والقضاء الإدارى يصدر حكما لصالحهم
الشرطة " تعجز" عن تنفيذ الحكم
وتحذر من مخاطرالتنفيذ على حياة الزراع
،،،،،،،،،
تمهيد:
لم نتصور يوما – نحن الذين نعمل فى الريف منذ سنوات طويلة- أن تتنكر الدولة لتعهداتها وتفتح الطريق لورثة سادة مصر القدامى ( من الإقطاعيين ) لاسترداد أراضى الإصلاح الزراعى بعد نصف قرن من توزيعها على الفلاحين واستقرار حياتهم على إنتاجها.
– وحيث تصدّر هؤلاء الورثة مقدمة المشهد الدرامى للصراع فى الريف فى العشرين سنة الأخيرة .. إذا بعصابات السطو المنظمة على الأراضى تتسلل لتحتل صدارة المشهد وتنتزعها باقتدار.
– وبعد أن كان الطرف المجنى عليه عادة هو فقراء الفلاحين وصغارهم.. إذا بعمليات السطو تلحق بأبناء الطبقة الوسطى من المهندسين والمحاسبين والمزارعين وخريجى الجامعات وغيرهم من السيدات والأرامل والقصروهذا هو الجديد فى الموضوع.
– وبعد أن استولى السادة الجدد بشكل كامل على الساحل الشمالى للبحر المتوسط ( واجهة مصرالرئيسية على القارة الأوربية) عادوا لاحتلال شريط الأراضى المتاخمة له بعرض عشرة كيلومترات إلى الجنوب لاستخدامها ظهيرا ( زراعيا وعمرانيا وصناعيا) ليزيد من تكدس ثرواتهم ويلقى ببقية المنتجين على قارعة الطريق.
– لم يعدموا الوسيلة فى توزيع الساحل الشمالى على أنفسهم وطهروه من كل من ليس على شاكلتهم، لكن تكرار ذلك لم يكن سهلا فيما يتعلق بالأراضى جنوبى الساحل وبموازاته حيث بعضها يزرعه البدو وبعضها يستأجره الفلاحون أو يملكونه وبعضها فى حالة معمّرة لوضع اليد .. إلخ، ولذا كان اللجوء للعنف والحيلة معا لطرد زراع هذه الأراضى هو الحل، وكانت الأداة هى عصابات السطو المنظمة على الأراضى التى تتكون من مسئولين سابقين ( أو حاليين خلف الستار) ومتنفذين وضباط ورجال قانون تركوا الخدمة ومجموعات منتقاة من البلطجية والخارجين على القانون والمسجلين وأعداد مستترة من العاملين فى هيئة الإصلاح الزراعى ومديرياتها بالأقاليم وهيئة التعمير والتنمية الزراعية وفروعها وإدارات حماية الأراضى بوزارة الزراعة وغيرها وهيئة المجتمعات العمرانية الجديدة وأجهزة مدنها الجديدة وآخرين من العاملين فى مصلحة المساحة ومكاتب التوثيق والشهر العقارى، وممن لهم صلة بمتنفذين فى مثل هذه المناطق.
– وبينما تولت الدولة بنفسها طرد البدو فى برج العرب وهدم المنازل فوق رءوسهم واجتثاث أشجارهم المعمرة والمثمرة وتحويلها إلى " مزبلة" لنفايات مدينة برج العرب ومستنقع للفضلات ومياه الصرف الصحى.. بغرض تغيير معالم الأرض والمنطقة ودفع زراعها لليأس.. والإيحاء بأنها جزء من كوردون المدينة على عكس الحقيقة.
– بينما تقوم الدولة بنفسها بذلك فى برج العرب، يتم اللجوء لتلك العصابات فى منطقة العامرية حيث الأراضى المستصلحة قديما وبعض أراضى الإصلاح الزراعى .. وبعض مناطق الأراضى المستصلحة حديثا ومنها الأراضى المحيطة بقرية الرويسات مركز الحمام التابعة لمحافظة مطروح.
أما عن تفاصيل ذلك فتلك هى القصة:
– فى عام 1994 أصدر وزير الزراعة الأسبق القرار 344 بتخصيص 4280 فدانا لهيئة التعمير والتنمية الزراعية وتفويضها فى بيعها لجمعية شرطة اسمها رابطة المستقبل لضباط شرطة مطروح .
– وقّعت الهيئة عقد البيع مع الرابطة فى 1 إبريل 1995 وسلمتها أغلب المساحة (4110 فدانا) فورا، بينما تبقت مساحة صغيرة ( 170 فدانا ) .
– وحيث بلغت قيمة الفدان – بعد سنوات – فى هذه المنطقة خصوصا المجاورة لمصدر مياه الرى الدائم ( ترعة الحمام) مابين 50 – 60 ألف جنيه ، كانت هيئة التعمير تبيعها للزراع فى وقت سابق بسعر أدنى بكثير وتبيعها للمستثمرين بثلاثمائة جنيه للفدان الذين حصلوا ( سعوديين وإماراتيين) على مساحات لا تقل الواحدة عن 2000 فدان.
– ولأن هذه المساحة الصغيرة مجاورة لمساحة أخرى شاسعة تخص مشروع مبارك القومى لشباب الخريجين، فقد أصبحت مطمعا يتلمظ عليه الكثيرون خصوصا وأن رئيس مشروع الخريجين هو فى نفس الوقت أكبر مسئولى هيئة التعمير فى المنطقة وهو أحد المتنفذين فى محافظة مطروح بحكم المنصبين.
– وفى فترة لاحقة تبادلت الرابطة والهيئة المكاتبات إلى أن تم تسليم الـ 170 فدانا للرابطة التى دفعت ثمنها بالشيك رقم 41498365/ البنك الأهلى مطروح ، وباعتها بدورها لعدد من الأسر( منها أسرة قنديل ، إ . ج ، ت . ا ، ش. ف).
– حصلت أسرة قنديل ( محمد صبحى قنديل، عمرو صبحى، ياسمين صبحى، هانيا عمرو) على 50 فدانا ( القطع 89، 90، 91، 92/5) واستخرجت بطاقات زراعية من الجمعية الزراعية المختصة ( بأرقام 851، 852، 853، 854) حصلت بموجبها على مستلزمات الإنتاج (أسمدة ، تقاوى ، مبيدات ) وزرعتها منذ شرائها عام 2003 .
– كما استخرجت رخصتى بناء منزلين ومسجد وحظيرة ( فى 19/6/2007) وتم بنا ؤها جميعا.
– هذا وقام بقية الزراع فى هذه المساحة بزراعة الأرض والإقامة فيها وحراستها.
– وقد توصلت عصابات السطو المنظمة على الأراضى بالمنطقة إلى أن هذه المساحة هى أفضل الحالات التى يمكن السطو عليها نظرا:
· لوقوعها جغرافيا بين أرض مشروع الخريجين وبين الجزء القديم من أرض رابطة المستقبل لشرطة مطروح (4110 فدان).. وبالتالى فهناك إمكانية لافتعال خلاف فى التخصيص بين الجمعيتين.
· لقربها الشديد من مصدر رى دائم هو ترعة الحمام.
· لحداثة عهد ملاكها بالمنطقة ولكون أغلبهم من المهنيين (سيدات ، مهندسين) ولأن العصابات تتصور ضعف قدرتهم على المقاومة سواء القانونية أو العنيفة.
هذا وعقدت العزم على تنفيذ الخطة التالية:
– تزوير خريطة المنطقة ( بمد خطين فى الخريطة الأصلية) أحدهما يتعلق بمسار ترعة الحمام (التى تحدّ الـ170 فدانا من الجنوب) ، وآخر يتصل بمسار طريق مبارك (الذى يحد ّتلك المساحة من الغرب).
– الادعاء بأن الـ 170 فدانا تقع ضمن زمام مشروع مبارك القومى لشباب الخريجين.. خصوصا وأن رئيسه ( آنذاك حامد عثمان ، والحالى محمد عبد الحليم) هو فى نفس الوقت أكبر مسئول فى هيئة التعمير والتنمية الزراعية بالمنطقة، ويحتفظ فى مكتبه بالخرائط والمستندات الخاصة بالأرض.. وينحاز لمشروع مبارك ضد رابطة ضباط شرطة مطروح.
– استخدام العنف فى مواجهة زراع هذه المساحة بواسطة عدد من المتنفذين فى المنطقة ورجالهم من الخارجين على القانون والبلطجية.
* وفى عام2004 بدأت عمليات التحرش بهم حيث استولوا على أرض الحاجة إجلال ولم يتمكنوا من طرد (ش. ف) لأنه واجههم بعنف مضاد وبوسيلة رادعة؛ وفشلوا فى إزاحة آل قنديل منها لكونهم أسرة من المهندسين وعلى درجة من الوعى والفهم واستطاعوا وقف العنف لبعض الوقت.
· ولجأت أسرة قنديل لكل الهيئات المعنية لإثبات حقها فى الأرض وقدمت كل ما استطاعت من مستندات ( عقود شراء- أحكام قضائية- بطاقات زراعية- رخص بناء على الأرض ..إلخ) وعلى مدى أكثر من عام تشكلت أربعة لجان لبحث الموضوع بأوامر من النيابة والجهات التنفيذية:
1- لجنة شكلتها النيابة فى 6/8/2004 من مندوبى المساحة، والإدارة الزراعية، وإدارة حماية الأملاك .
2– لجنة شكلتها النيابة فى 18/12/2004 من مندوبى إدارة الملكية والتصرف بقطاع غرب النوبارية ومريوط التابعة لهيئة التعمير.
3- لجنة شكلها وزير الزراعة السابق م/ أحمد الليثى.
4- لجنة شكلتها النيابة فى إبريل 2007 استنادا لمحضر الشرطة رقم 692/2007 إدارى الحمام ل
فصل الحدود بين مشروع أرض مبارك للخريجين وأرض رابطة المستقبل (من مندوبى هيئة التعمير ومراقبة التنمية والتعاون بمطروح).
* كما قدمت الأسرة محضر نيابة يتضمن شهادة المدير الأسبق لقطاع المشروعات فى الشركة التى نفذت مشروعات المنطقة وبنت قرية الرويسات ، وتنص تلك الشهادة على تزوير الخريطة الأصلية التى تتضمن أرض مشروع الخريجين وأرض رابطة المستقبل.
· وقد أجمعت تقارير اللجان الأربع على أن الأرض محل الاعتداء أوالنزاع ( الـ 170 فدان) تقع خارج نطاق أرض مشروع مبارك للخريجين وتقع ضمن أرض رابطة المستقبل لضباط شرطة مطروح وضمنها مساحة الـ50 فدانا التى اشترتها أسرة قنديل من الرابطة عام 2003 .
– وفى عام 2007 ومن خلال شقيق أحد المتنفذين وبدعم شخصية معروفة بمجلس الشعب تمكنوا فى 26 يوليو 2007 من استصدار قرار وزير الزراعة ( 1063) بطرد من اعتُبروا فى حكم المتعدين من مساحة الـ170 فدانا ومنهم آل قنديل، وبعد أيام تم الاستيلاء على الأرض بكل ما فيها من آلات ومنافع ومبان.. إلخ وطرد ملاكها منها .
– وهكذا بعد أن دفع آل قنديل كل مدخراتهم فى شراء الأرض وأنفقوا الكثير لإعدادها للزراعة وعوّلوا على إنتاجها لتسيير حياتهم وتلافى مأزق الركود الشديد الذى أصاب الإقتصاد المصرى، وخاضوا معارك متتالية فى أروقة الهيئات الحكومية المختلفة لإثبات حقهم.. وجدوا أنفسهم مطرودين من الأرض التى اشتروها من هيئة ذات صلة وثيقة بوزارة الداخلية وطردتهم منها وزارة الزراعة دون التريث فى بحث القضية أواستكشاف تفاصيلها ومجاملة لبعض ذوى النفوذ وتحقيقا لأطماع عصابات السطو المنظمة على الأراضى التى تعشش فى كل ركن من أركان المجتمع مما اضطرهم للجوء إلى القضاء الإدارى الذى أصدر حكمه فى الدعوى رقم 26197 / 61 ق بتاريخ 8 مايو 2008 بإلغاء قرار وزير الزراعة رقم 1063/2007 .
– وحتى بعد أن قاموا بإخطار ثمانى جهات رسمية بالحكم الذى يعنى حقهم فى العودة للأرض التى طردوا منها .. لم تتم الاستجابة الحقيقية لهم واقتصر الأمر على عدد من الخطابات المتبادلة بين بعض تلك الجهات ذات الصلة بالموضوع أو بين بعضها وأسرة قنديل تشير إلى علمها بالحكم أو إلى الجهة المنوطة بالتنفيذ دون تسليمهم الأرض رغم مرور أكثر من ثلاثة أشهر على إعلانهم بصورة الحكم التنفيذية بينما تم تنفيذ طردهم من الأرض بقرار وزير الزراعة بعد أيام معدودة من صدوره.
– ولما لجأوا لرئس مباحث مركز الحمام وناشدوه تنفيذ الحكم كان رده: وما الفائدة إذا سلمناكم الأرض اليوم.. وتم أخذها منكم غدا؟ ألا تخافون على حياتكم من هؤلاء؟!
واستداروا عائدين لمنزلهم ولسان حالهم يقول: هل وصل الحال فى بلدنا إلى هذا الحد؟
وهكذا لم تترك تلك العصابات ركنا فى مصر إلا وعاثت فيه فسادا، ولم تجد ثغرة للإستيلاء على شبر من الأرض إلا ونفذت منها ، ولم يقتصر نشاطها على أراضى الإصلاح الزراعى كما هو حادث فى سمادون منوفية، أو فى عزبتى محرم والبارودى بالرحمانية بحيرة، بل امتد إلى الأراضى المستصلحة القديمة كما حدث فى قرى النهضة بالنوبارية بالاسكندري
ة، ثم توغل إلى الأراضى المستصلحة الحديثة فى قرية الرويسات مركز الحمام بمطروح.
من جانب آخر لم يتركز نشاطها فى السطو على أراضى فقراء الفلاحين بل طال أراضى الطبقة المتوسطة من المهندسين والمحاسبين ووصل حتى أصاب السيدات والأرامل والقصّر وغيرهم.
كل هذا رغم صدور أحكام قضائية نهائية وباتة.. بينما كل المعنيين بالأمر يرون ويسمعون ولا يتحركون .
فهل يعنى ذلك دعوة عملية ومفتوحة للشعب المصرى لأن يبحث عن وطن بديل ?!!
أم أنه دعوة لمواجهة العدوان بالعدوان والبادئ أظلم؟!!
الاثنين 15 سبتمبر 2008
بمناسبة شهر رمضان الكريم : الدولة تقدم للفلاحين هدية العيد
إعتبارا من الثانى من رمضان 2008وحتى العاشر منه.. وفى صورة طبق الأصل لما جرى فى شهر مايو الماضى 2008 قامت مديرية أمن البحيرة بتجريدة ترويعية جديدة لفلاحى محافظة البحيرة بعد أقل من 4 أشهر من التجريدة السابقة [ أنظر المقال بالضغط على رقم 4 فى نهاية الصفحة أو على عبارة (أخبار) فى جدول ( تصنيفات على يمين الصفحة) ] ، ألقت فيها القبض على أكثر من 2500 فلاح بدعوى امتناعهم عن دفع ضريبة الأطيان الزراعية عن السنة الزراعية التى تنتهى فى أكتوبر 2007 ، وتنفيذا لأحكام حبس غيابية فى حقهم كعقوبة لذلك الامتناع.
يذكر أن قيمة ضريبة الأطيان المطلوبة من كل فلاح تتراوح بين 20 إلى 50 جنيها عن المدة المذكورة، وأن تحصيلها منهم يتم بعد انتها السنة الزراعية وهو عرف سائد فى الريف المصرى منذ مئات السنين.
الجدير بالذكر أن التجريدة تفتقر إلى أبسط قواعد المنطق ويشوبها مزيج من انعدام الحكمة وانعدام الجدوى الاقتصادية، فهى تكلف الدولة من المصروفات ما يتجاوز قيمة ما تحصله التجريدة من ضرائب فضلا عما يتكلفه الفلاحون من مصروفات سواء فى رفع دعاوى قضائية للمعارضة فى أحكام الحبس الغيابية التى صدرت فى حقهم ومن خلف ظهرهم دون سابق إنذار، أو فيما يتكبدونه من تكاليف وما يقاسونه من معاناة جراء القبض عليهم لعدة أيام يقضونها محتجزين لدى الشرطة .
هذا فضلا عما تسببه تلك الإجراءات من إزعاج شديد للنيابة العامة وللقضاء للنظر فى تلك الإجراءات والحكم فى قضاياها.. رغم إمكانية تفاديها بشكل كبيروفى نفس الوقت تحصيل الضرائب المقررة على الفلاحين.
فلو أن محصلى تلك الضرائب من موظفين عموميين مروا على منازل وبيوت من تم القبض عليهم وخيّروهم بين الدفع الفورى لها وبين القبض عليهم وتعرضهم للإهانة وتبديد الوقت والجهد وإهمال لمزروعاتهم وأعمالهم.. لحصّلوها منهم دون عناء ودون تكلفة ودون ضجيج أو فضائح تتعرض لها أجهزة الأمن التى تتكفل بتلك المهمة بدلا من أجهزة مصلحة الضرائب العقارية. ولكن لأن الغرض الحقيقى من مثل هذه التجريدات ليس هو تحصيل قروش الضرائب من الفلاحين وليس شغل وقت فراغ قوات الأمن " العاطلة " عن العمل .. ولا رفع اللياقة القانونية لرجال النيابة العامة والقضاء فى شهور العطلة القضائية.. بل هو الترويع المباغت .. والدورى للفلاحين .. وتذكيرهم بأن السلطة لا زالت موجودة وقوية والنظام الحاكم ما زال كلى الجبروت وهى رسالة لكل الآخرين من الفقراء مفادها " أن الفضائح التى تتوالى عليه بدءا من أحكام عبارة الموت السلام 98 إلى المحاولة المسلحة لاقتحام سجن أسيوط إلى اغتيال سوزان تميم إلى تصدير الغاز لإسرائيل بأقل من ثمنه العالمى إلى أحداث الدويقة .. هذه كلها لم تضعفه ولم تفت فى عضده ولا يجب أن تمثل دعوة لمقاومته والتمرد عليه.
الخميس 11 سبتمبر 2008
We are the Committee of Solidarity with Egyptian farmers of Agrarian reform
In recent years, the decedents of former feudalist land owners have launched a vicious attack on farmers. The attack itself has been steered by a number of political decrees made by late presidents Anwar Sadat after assuming power in the early 1970s. The first was lifting the sequestration of agricultural lands which had been confiscated by the State in the 1950s and 1960s. The mass sequestration had been implemented according to three agrarian reform laws: 178/1952, 127/1961 and 50/1969.
After the departure of Sadat, his successor, current president Hosny Mubarak, continued to pursue this policy. In 1992, Mubarak passed law 96, which altered the relationship between landowners and tenants. As it put an end to permanent tenancy contracts, it represented the final move in a long way aiming to evict hundreds of thousands of peasants from the land they had been cultivating for 40 years. It also paved the way for other laws and regulations, such as the rent hikes of agricultural land. This move thus prevented farmers who cultivate both agrarian reform land and credit land – another land category – from making sustainable economic returns from their harvests.
This attack is void of both legitimacy and political rationale. One could hardly imagine how millions of farmers can make ends meet after losing the only source of income the have. This situation becomes worse if the overpopulation is taken into account—as the number of peasants has doubled over the past decades. Qualified for nothing except for farming, peasants have no other to earn living.
What are the socio-economic consequences of stripping farmers of their land? Most obviously, in light of the harsh economic conditions, a sharp rise in unemployment and widespread economic stagnation could be traced. Confronting the ruling regime's attack remains the only alternative at hand. In so far as this attack on peasants' legitimate rights has much to do with regional and international developments, one could expect their results to be more deep. Hence the dire need to join forces and employ effective tactics.
A group of friends who are concerned about peasants' rights in a number of governorates has taken the initiative to resist the inhuman attack on peasants. They have set up a body to organise their activities. They have defined a group of tasks and confirmed that transforming the nascent committee from a being a mere paper on ink into an active and strong body is imperative.
BACKGROUND ANDFIGURES
For the benefit of readers we would like to stress the following information.
Firstly, the total area of land sequestered from land owners according to the three Agricultural Reform laws mentioned above was approximately 900,000 Feddans ( 1 feddan is 4200.833m). 450 farming families benefited from the land sequestration.
* The law stated the following:
* The farmer should have been working on the land before he took control of it.
* He had to have completed military service, and have more than four children, a stipulation ensuring that the land would be given to the needy.
* We can presume that 450,000 families were given the land on the three following standards
* Either they had four or more children, making the total family number 7 persons at least
* Those who benefited from the laws were farmers who worked for large landowners. They can be split into three categories.
Each group was made up of 50,000 people (Unmarried men, those who had two children, and those who had four children.)
Group one – those who had completed military service.
150, 000 x 1 = 150,000 people
Group two – A family with five children or more 150 x 7 = 1050 thousand people
Group Three – 50,000 bachelors x 1 = 50 thousand people
Families of two children or more 50,000 x 4 = 200 thousand people
Families with four children or more 50,000 x 6 = 300,000 people
* Thus this makes the total number of beneficiaries 1750 thousand people
If we assume that the number of each rural family is doubled every 25 years. Thereby, by 2005, these numbers would have risen to:-
1750 x 3 ( = 5250 thousand people
And Suppose the death percentage in this period is 15%, therefore the number of total deaths would be:
5250 x 15% =787 thousand
Which brings the total number of those living now to:
5250 – 787 = 4463 thousand people –
That’s an estimated 4.5 million people:
We can also confirm that the expulsion of farmers from their land is not the only danger they face. Their overheads are rising at a rate that exceeds crop prices. In addition, they face rising costs of living which actually affect all Egyptians though their impact on the countryside is more intense.
These dangers threaten poor farmers in general and land reform beneficiaries in particular, as well as those who rent small plots of land. It is worthy of noting that there is a difference between depriving farmers of the most important means of production by force (court rulings to evict farmers, the police forces, and bloody acts of violence) and depriving farmers of their means of production via economic factors.
It is of much significance to fight the attempts to evict peasants from their land and define the role of Tadamon. We aim to make this committee worthy of its name in responding actively, in accordance with a clear mission.
* Thirdly, the form of this committee must be flexible, able to respond to urgent cases and new developments…and reflect the capabilities of its members – especially those who are more active.
* Its membership should be personal not representative. This will avoid interference in its affairs from external bodies such as political parties. Moreover, it this approach will allow it to benefit from the efforts of all its members.
* We do not aspire to establish a front…i.e, we are not a facade for other political organizations. Although this does not preclude cooperation with unions, parties, political organizations and centres which are willing to support the committee’s activities without jeopardizing its independence.
* Four groups are excluded from membership:
1 – Those who support normalization with Israel
2 – Americans
– 3 – The National Democratic Party.
– 4 – Those with political Islamist leanings.
For those that don’t apply to the above categories, membership is open to those who intend to take an active role.
Membership means taking an active role in any of these fields: Research Activism – which includes investigating issues as they happen –Media Activism –Legal Activism –
Political Activism
We confirm that all activists will be directed by the team first and foremost. However, the political activists, who adopt the agenda of ‘Solidarity’ in its nature as a resistance movement, constitute its base. ..
It is important for ‘Solidarity’ to respond to new challenges by launching campaigns with fresh impetus. This is something that is already happening within the committee, such as the mission to support the farmers affected by the attacks.
Fourthly: The committee is consistently meeting new challenges and broadening its scope through introducing new members who are providing assistance, and carrying out recent successful missions. It will be a great success to see one day the establishment of independent rural committees.
Fifthly: A temporary Secretariat is currently managing the affairs of the committee. It oversees the work of ‘Solidarity’, especially in relation to rapid changes. However, this is under the condition of membership rotation, with each member staying no longer than two months.
The Secretariat does not have a designated chairperson, a spokesperson, a Secretary or a Secretary General. The individuals of the committee assume rotating chairmanship of the meetings. Decisions are taken only on unanimously, except in practical situations which demand immediate action. In these cases the current Secretariat enjoys the right to chose representatives of ‘Solidarity’ in contacting other bodies, as well as representing the committee in speaking to the public and other solidarity organizations. Each member has the right to act in two committees. However, his/h
er vote is limited to one committee.
The committee holds a monthly meeting, whereas the Secretariat meets weekly. The activist committee set the time and agenda for their own meetings.
Sixthly: The committee is funded by members' donations only. Its headquarters is the office of Lawyer Mr. Ahmad Nabil el-Hilaly.
Seventhly: The committee will release a bulletin under the auspice of its committee of Press activists. As long as it has an editorial body, it is not necessary that contributors be members of the Press committee. The secretariat will remain in charge of this process until organizational procedures are completed. It will supervise that the pamphlet it printed in simple language to ensure its accessibility to everybody.
The missions of the committee could result in a great victory for farmers, or resolutions to certain political issues. The most important issue of all, however, is collective action by all of those interested in the peasants' questions.
9/5/2005
يختتم موقعنا الإلكترونى اليوم الأحد – العاشر من أغسطس 2008 – عامه الأول .. متابعا عن قرب كل الأحداث التى شلركت فيها لجنة التضامن مع فلاحى الإصلاح الزراعى بجهد متواضع جماهير الفلاحين فى مقاومتها لكل الطامعين فى أراضيها. ويبدأ غدا العام الثانى الذى نتمنى أن يكون أفضل من سابقه ونسعى لسد الثغرات وتلافى النواقص التى ظهرت فى الفترة السابقة. لقد اجتهد الموقع أن يتابع الأحداث الفلاحية يوما بيوم فى عدد من محافظات مصر وبالتحديد فى الوجه البحرى وأن ينقل تفاصيلها بدقة وأمانة، وأن يمدالفلاحين بما لدى اللجنة من خبرات، ويستخلص النتائج والدروس المستفادة منها – سلبا وإيجابا- ويعرضها على قرائه، علاوة على تصديه لكل الأفكار المغلوطة والممارسات الخاطئة فى عدد من التجارب والأحداث السابقة والآنية. ويهمنا أن نشير إلى استعداده للعمل مع كل الشرفاء والمهمومين بالقضايا العامة والمشاركين فيها.. فى كل قرى مصر سواء القرى المعروفة مثل كمشيش ودكرنس وبهوت وسراندو أو حديثة العهد بهذا النشاط مثل برج العرب والعامرية وعزب وقرى منطقة المعمورة والمنتزة بمحافظة الإسكندرية، وعزب الرحمانية بمحافظة البحيرة وقرى سمادون ومنشاة جريس بمحافظة المنوفية، والحرية بالدقهلية وقرى إطسا بالفيوم وما يستجد من مواقع أخرى على خريطة الكفاح الفلاحى. ويذكر بالشكر والعرفان دور الموقع الإلكترونى العربى " الحوار المتمدن " بشأن ما قدمه من دعم فى حملة ( تضامنوا مع فلاحى مصر) التى بدأت على صفحات " الحوار" مترافقة مع صفحات " لجنة التضامن " فى الأول من يوليو 2008 وما زالت مستمرة وكذا دور كل من أسهم بالكتابة والنقد والتصويب لما يتم نشره.ويناشد جميع المواقع العربية والمنظمات والمدونات والشخصيات العامة والنشطاء السياسيين وكل الشرفاء الإسهام فى نشاطه كل فيما يتصل به ويقدر عليه.
ويؤكد أن اندفاع الأعمال الحاسمة فى مسار الشعوب لا يكتمل دون مشاركة واسعة من كل العقول والفعاليات الكفأة والشريفة التى تمثل دور الدفة له وتشارك فى قوة الدفع وتصوب أى حيود عن عما يشوب طريقها من أخطاء أو يكتنفه من عراقيل.
10 أغسطس 2008
ليس غريبا أن يطلق العامة من الشعب المصرى لقب حوت على أى مسئول كبير أو متنفذ صغير أو موظف يتولى عملا له صلة بمصالح الجمهور المباشرة.فطالما تسير حياتهم من سئ إلى أسوأ وتضيق الخية حول أعناقهم يوما بعد يوم، ويتخلص بعضهم من حياته بالانتحار ويرى بعض آخر أن قتل أطفاله وهم صغار أو وهم أجنة فى البطون أكثر رحمة من بقائهم فى حياة ليس فيها بصيص أمل.وطالما كانت كل الوعود التى يسمعونها من حكامهم كاذبة.. ولا تستهدف إلا تخديرهم .. فمن الطبيعى أن تكون مثل تلك التسميات هى أكثر العبارات ملاءمة لتوصيفهم ، ومن المنطقى أن تنهار الثقة بهؤلاء الحكام وتتسع المسافة .. ليسعى كل فريق لتدبير شئونه بعيدا عن الآخر.. بل وفى مواجهته.
· وفى مصرنا المحروسة- فى أعقاب انتفاضة 18 و 19 يناير 1977- صدّق العامة أن عام 1980 سيكون عام الرخاء حسبما صرح بذلك الرئيس المؤمن أنور السادات ذات يوم وإذا بطوابير الخبز تبدأ فى الظهور فى ذلك العام على وجه التحديد.
· كما صدق العامة أن اتفاقية الصلح مع إسرائيل ستوفر كل ما كان يتم إنفاقه على الحروب والاستعداد لها وبذلك يعم الخير على المحرومين.. إلا أنهم اكتشفوا أن كيلو اللحم الذى كان سعره آنذاك أقل من جنيه قد تجاوز ثمنه الآن ثلاثين جنيها.. وصدمتهم الحقيقة المرة.
· وصدق العامة أن الانفتاح الاقتصادى سيجذب رؤوس الأموال التى تنعش الاقتصاد وتبعث فيه الحياة وتنقذه من ركود قادم على الأبواب .. فإذا به يسحب رؤوس الأموال خارج الوطن بعد أن خرب صناعات رئيسية وقضى على محاصيل زراعية استراتيجية ووضع يده على صناعات هامة كالأسمنت والأسمدة والأدوية، وجلب كل ما يلوث البيئة ويقتل الحياة ويفقد الأمل مثل شركة أجريوم.
· صدق العامة أن شركات القطاع العام ومصانعه- التى شُيدت من ضرائب الموظفين والعمال ومن أقساط بيع أراضى الإصلاح الزراعى للفلاحين ومن إيجاراتها- وتم بيعها للقطاع الخاص " برخص التراب" سيشتعل التنافس بينها مما يؤدى لانخفاض أسعار السلع والخدمات وارتفاع جودتها.. وتيقنوا أنها أكذوبة.
· وصدق العامة أن حرية إقامة المشروعات الاقتصادية سيصير فى متناول اليد وسيشمل نعيمها جميع فئات الشعب .. فوجدوا أن القادر منها على الاستمرار فى النشاط والإنتاج يقتصر على المشروعات الكبرى التى تملكها القطط السمان.
· وصدقوا أن هذه الحرية الاقتصادية ستعود على المستهلكين بالرخاء والازدهار والاستقرار .. فإذا بلهيب الأسعار يحرق كل الفقراء على السواء ويلسع الكثيرين ممن كانوا متيسرين أو بعيدين عن المعاناة اليومية فى تدبير لقمة العيش.
· صدق العامة أن قانون التأمين الصحى الجديد سيعفيهم من مماحكات موظفى التأمين وممرضيه ومن لامبالاة أطبائه ويجنبهم مغبة الوقوف فى طوابير الصيدليات.. واكتشفوا أن غرضه الرئيسى هو بيع مئات المستشفيات – التى تم تشييدها- وآلاف الأجهزة الطبية العملاقة وعشرات الآلاف من الأسرّة – التى تم شراؤها – من اشتراكات المواطنين والمرضى، وأن العلاج صار من حق القادرين فقط وما على الفقراء إلا احتمال المرض وانتظار الموت.
· صدق العامة أن تغيير أنظمة التعليم سيعود على أبنائهم بالنفع.. فإذا بالمدارس تخرّج أميين حقيقيين بفضل ظاهرة الغش الجماعى وتظهَر مدرسة أخرى موازية للتعليم الحكومى إسمها الدروس الخصوصية يتعلم فيها من يملك أجرها ويبتعد عنها من لا يملك، ولأن التعليم صار سلعة تباع وتشترى تسربت أسئلة الامتحانات لأبناء الكبار والمتنفذين وعلية القوم.
· صدق العامة وجود أحزاب سياسية تتداول السلطة.. وتعددية حزبية حقيقية تتنافس فيها الأحزاب على خدمة المواطنين قبل أن تتطاحن على مقاعد الحكم والنفوذ ومفاتيح الثروة فإذا بهم يشاهدون مسرحا يقف على خشبته فتوة يفرض جبروته على الجميع وتسبق يده نظرته لما يطمع فى امتلاكه أو اقتنائه.. وحوله مجموعة من الأقزام تتنافس على خدمته فى السر أكثر من تظاهرها بمعارضته فى العلن، فتوة يستعين بأقزامه لاستظهار " ديمقراطيته " أمام أى وافد من بلاد الفرنجة .. بينما الوافد لا يصدقه.
· صدق العامة أن قانون الطوارئ لن يُستخدم إلا فى مواجهة ما أسمته الدولة بالإرهاب والبلطجة فإذا بهم يجدون الدولة هى التى تمارس الإرهاب ضد المواطنين فى أقسام الشرطة وفى ردهات المحاكم وعلى سلم النقابات ، وتستخدم البلطجة ليس فى تزوير الانتخابات العامة والمحلية فحسب بل وضد عمال المصانع المحتجين على تدنى أجورهم وتردى أحوالهم المعيشية .. وضد الفلاحين الذين يزرعون أرضا وزعتها الدولة عليهم من نصف قرن ودفعوا ثمنها أو يستأجرونها وينتظمون فى الوفاء بإيجارها .. لا لسبب سوى أن الأرض أصبحت مطمعا لا يمكن مقاومة إغرائه وتمهيدا لتحويل مصر إلى مزارع وضياع واسعة تفى بمطالب الشركات الزراعية متعددة الجنسيات ولا مكان فيها لهؤلاء المعدمين.
· وصدّق الفلاحون:
* أن إلغاء الدورة الزراعية سيحررهم من الالتزام بزراعة المحاصيل التقليدية محدودة الربح كالقطن والقصب والحبوب ويمكنهم من زراعة المحاصيل المربحة .. وخاب توقعهم.
* وأن تداول مستلزمات الزراعة فى الأسواق من بذور وأسمدة ومبيدات وأعلاف سيعفيهم من تلكؤ الجمعيات الزراعية ومضايقاتها ويخفض أثمانها ويمكنهم من التزود بها بالكميات والنوعيات المناسبة وفى التوقيت الذى يريدونه واستيقظوا على أن نار الجمعيات أخف وطأة من جنة التجار والأسواق.. وأن مقتلهم والقضاء على علاقتهم بالزراعة قد بدأ من هذه الإجراءات على وجه التحديد.
* وفوجئوا بأن اشتراكاتهم السنوية التى دفعوها للجمعيات الزراعية لتشترى لهم بها كل ما يلزم احتياجات الزراعة قد تم السطو عليها لصالح بنوك القرى التى تأسست فى عصر السادات، وأن هذه البنوك قد ألقت فى السجون كل من عجز عن تسديد ما استدانه من قروض أو حجزت على محاصيله وفاء لها .. وخرج فى نهاية العام الزراعى خالى الوفاض.
* وبعد أن كانوا يحصلون على الأعلاف الرخيصة من الجمعيات الزراعية.. أصبحوا لا يجدون التبن ليطعموا مواشيهم.. فبدأوا فى بيعها بنصف أثمانها فى أسواق اللحوم.
* واختفت الأسمدة وتضاعف ثمنها .. وتاجر فيها لاعبوا الكرة، وشاعت أخبار استيراد المبيدات الزراعية المحظورة التى شكلت خطرا داهما على صحة الفلاح والمستهلك والحيوان وعلى خصوبة التربة.
* وبعد أن كانوا يحتفظون بكل أنواع التقاوى ليزرعوا منها ما يشاؤون أصبحوا أسرى لشركات البذورالمستوردة تبيع لهم بالكميات التى تراها وبالأسعار التى تفرضها.. واختفت أغلب -إن لم تكن كل- البذور المحلية التى كانت فى متناول أيديهم.
بدأ العامة فى اكتشاف كل هذه التفاصيل وأدركوا أنهم يعيشون كابوسا مفزعا لا يستيقظون منه.
ولأن معرفة التفاصيل لا تقود الناس مباشرة للحل .. ولا ترشدهم بشكل تلقائي لطريق الخلاص فضلا عن تأثيرها المباشر عليهم فى إفقادهم الثقة فيمن يحكمونهم.. وربما فى المستقبل..
كان لابد من البحث عن الحلقة المفقودة بين اكتشاف التفاصيل وبين الإمساك بالحقيقة حتى يستعيد الناس الثقة فى المستقبل على الأقل فيما يتعلق بأجيالهم القادمة.
وكان الإمساك بالحقيقة لا يحتاج أكثر من وضع كل هذه التفاصيل فى سياق عام يضع أيديهم على مفاتيح الحل وأرجلهم على طريق الخلاص.
وهذا السياق العام سينطق أمامهم بمعان عظيمة ليست بعيدة عن عيونهم بل هى غائبة عن الأذهان بالرغم من كونها جميعا فى متناول اليد وهى:
· أن النظام الحاكم ليست وظيفته الفعلية إدارة المجتمع ورعاية المواطنين والنهوض بهم بقدر ماهى نهب ثرواته وإهدار طاقاته وتشويه سمعته والإساءة لتاريخه والإرتباط بأعدائه وإخضاع سكانه وتضليلهم وإفقادهم روح المقاومة والثقة بالنفس والمستقبل.
· وطالما تم إدراك ذلك المعنى والتيقن منه بات البدء فى المقاومة مسألة وقت ويتطلب الإجراءات التالية:
1– التمايز عن النظام الحاكم وتحديد التخوم معه وليس التداخل معه.
2– التنظيم فى أشكال مستقلة عنه بدلا من الانخراط معه فى أحزابه وجمعياته ومؤسساته التى يديرها ويسيطر عليها درءا للتبعثر والبحث عن الحلول الفردية.
3- المواجهة المدروسة بدلا من المساومة والحلول الوسط.وإذا كانت القوانين فى إجازة مفتوحة بينما يتم حكم الشعب بخليط من الأهواء اللحظية الطارئة والمصالح الدائمة وتغييبه فى اتخاذ كل القرارات المصيرية واعتباره محجورا عليه..
* وفى هذا الشأن باع النظام الحاكم القطاع العام الصناعى لمن يملكون الثروة ويقفون خلف الستار.
* واستولى على أموال التأمينات الاجتماعية والمعاشات باعتبارها مالا سائبا ولم يحفظها لأصحابها فى أوعية ادخارية مأمونة كما متعارف عليه فى كل بلاد الأرض .
* ويبدد منشآت التأمين الصحى وعياداته وأجهزته الطبية وملياراته السائلة.
* وسطا على أموال الفلاحين فى الجمعيات الزراعية وحرمهم من إدارتها وتوجيهها للأغراض الزراعية الجوهرية.
* وأهدر جانبا كبيرا مما حصله من كل ما سبق فى مشروعات وهمية مثل توشكى.
* وسمح وتواطأ على الاستيلاء على مساحات هائلة من الأراضى العامة لعصابات السطو المنظمة على الأراضى التى يقف خلفها كثير من المسئولين السابقين والمتنفذين وغيرهم الذين سيكشف المستقبل القريب عن مفاجآت مذهلة فيما يتعلق بهم.
* ودعم وساند بل وقاد انتزاع أراضى الفلاحين بكل السبل لصالح ورثة الإقطاعييين، والعصابات المنظمة، وكبارالزراع ، والمستثمرين فى مجال التصنيع الزراعى، علاوة على الشركات العالمية الكبرى العاملة فى مجال إنتاج وتسويق مستلزمات الإنتاج الزراعى التى تقف وراء كل التغيرات فى الزراعة المصرية والتى هى أول المستفيدين منها.
لقد اقترف النظام الحاكم كل ذلك بنظام الفوضى التى ليست خلاقة والتى بلا أخلاق.. ولم يقْصرذلك على قطاع اقتصادى دون آخر ووضع الجميع أمام طريق واحد هو ضرورة إجباره على التراجع بأى شكل.
الثلاثاء 8 يوليو 2008
أمثلة موجزة لدورالدولة فى قيادة طرد الفلاحين من الأرض
أولا: المادة 2 من القانون 141 لسنة 1981 المعروف بقانون الحراسة:
أصدر مجلس الشعب عام 1974 قانون رفع الحراسة الأول رقم 69 بتوجيه من السادات مستهدفا مصلحة من خضعوا فى السابق لتدابير فرض الحراسة فى عهد عبد الناصر، وقد لاقت المادتان 2 ، 7 منه لغطا شديدا أفضى لتعديل القانون بآخر عام 1981 .. وبالرغم من ذلك استؤنف اللغط بشأن المادة 2 من القانون الجديد (141).
كانت المادة المذكورة تتعلق بموضوعين مترابطين الأول هو سقف التعويض النقدى الذى حددته بديلا عن استرداد الأرض أو العقارات التى رفعت عنها الحراسة، والثانى هو الفئات المستثناة من تطبيق القانون أى من رد الأراضى التى رفعت عنها الحراسة.
كانت المادة صريحة فى موضوعها الثانى الخاص بالفئات المستثناة، لكنها قابلت اعتراضا شديدا ممن خضعوا لإجراءات الحراسة مضمونه هو( أن وضع سقف للتعويض النقدى " ثلاثين ألف جنيه" يبخسهم حقهم لأنه يقل كثيرا عن القيمة الحقيقية للأرض أو العقارات التى وضعت تحت الحراسة ) ومن ثم دفعوا أمام المحكمة الدستورية بعدم دستورية هذا النص وحصلوا على حكم يؤيد تقديرهم، لكنهم وبشكل متعمد سحبوا هذا الحكم على الموضوعين معا ( سقف التعويض، والفئات المستثناة من تطبيق القانون وهم الفلاحين ). ولذلك قام رئيس المحكمة الدستورية آنذاك الدكتور عوض المر بتوضيح: أن عدم الدستورية الذى تضمنه الحكم يتعلق فقط بسقف التعويض ولا ينسحب على الفئات المستثناة من القانون، بمعنى الالتزام بتحديد مبلغ التعويض على أساس القيمة الفعلية للأرض وليس بوضع حد أقصى جزافى، بينما يظل موضوع الفئات المستثناة ساريا ، وقد فسر رئيس المحكمة ذلك فى( مجلة المحاماة – عدد أغسطس 1994- الجزء الثانى صـ 34- 36 ) قائلا: ( إذا كان القضاء قد جرد أوامر الحراسة من كل قيمة وقرر انحدارها لمرتبة الأعمال عديمة الأثر قانونا، فإن من غير المتصور أن تؤول فى أثرها إلى الانتقاص من حقوق هؤلاء الذين ناؤوا بعبئها) والمقصود هنا بهم الفلاحون الذين زرعوا الأرض عشرات السنين ورتبوا أوضاع حياتهم عليها. ورغم أن هذا الموضوع شديد الوضوح والقطع وذائع الشهرة فى أوساط القانونيين خصوصا الحكوميين منهم فقد تم تجاهله تماما من جانب منفذى القانون وهم رجال الشرطة ، بل وتم وضعه تحت الأحذية فى كل أراضى الحراسة التى تم طرد الفلاحين منها بدءا من عام 1997 إبان تطبيق قانون الإيجارات الزراعية الجديد.
ثانيا: قانون الإيجارات الزراعية الأخير 96 لسنة 1992 :
فى مجتمع كمصرفى منتصف القرن العشرين يمارس أغلب سكانه حرفة الزراعة وتتفاوت حيازة وملكية الأراضى الزراعية بين أفراده تفاوتا صارخا.. كان صدور قانون الإصلاح الزراعى عام 1952 يمثل تعديلا لهذا التفاوت من ناحية وحافزا للفلاحين على الإنتاج ورفع مستواهم الاقتصادى من ناحية أخرى. ونظراً لضيق المساحة الزراعية منسوبة لمساحة الدولة ومنسوبة لعدد السكان شكل هذا الإصلاح- برغم كل ثغراته وما شاب تطبيقه من سلبيات- خطوة هامة فى تغيير وجه المجتمع وتطوره فى جوانب عديدة..
ونعتقد أن هذه الفكرة كانت ضمن أسباب أخرى دعت النظام الحاكم الجديد لحل وسط.. بين استيلاء الفلاحين على الأرض بثورة شعبية كالتى جرت أحداثها فى الريف الفرنسى عام 1789.. وبين النظام الإقطاعى الذى كان قائما آنذاك فى مصر حتى منتصف القرن العشرين ، بمعنى أنه كان خطوة توفيقية بين شعار الأرض لمن يزرعها وبين نظام الإقطاع المصرى .
وكانت حيازة الفلاحين المصريين للأرض الزراعية سواء بالتمليك أو بالاستئجار وحظر طردهم منها- طالما انتظموا فى دفع أقساط تملكها أو قيمتها الإيجارية المقررة- أحد أهم عوامل الاستقرار فى المجتمع المصرى آنذاك.
لذلك كا